Par Dr Jules d’Almeida
Texte de base
Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. (2 Chroniques 7:13-14)
Dans l’histoire de la Bible, nous avons vu des patriarches qui ont changer les situations à travers le jeûne et la prière.
Plus qu’un rite ou une formalité, le jeûne est un exercice spirituel. C’est un temps pour le croyant de s’humilier et de s’effacer devant la face de Dieu.
Les chrétiens que nous sommes, devons nous rendre compte de ce que notre force, intelligence, etc. ne suffisent pas à elles seules de nous délivrer.
Dans le texte de base, c’est Dieu qui parle. Il dit qu’il fermera lui-même le ciel et qu’il n’y aura plus de pluie. Il est donc clair que ce ne sera pas l’ennemi qui enverra la peste contre le peuple de Dieu, mais le Seigneur lui-même.
Faisant ainsi, le Seigneur s’attend à ce que le croyant fasse un pas : l’humilité, ce pas qui le fera fléchir et changer d’avis (Joël 2:12-13).
Plusieurs patriarches, à l’instar de Daniel, Esdras ou encore les Apôtres ont fait ce pas.
Daniel a fait recours au Seigneur suite à la situation de captivité des enfants d’Israël à Babylone.
Il s’est donc tourné vers Dieu, s’est rabaissé et a confessé les péchés du peuple à Dieu afin d’implorer son pardon et sa compassion.
Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. Je priai l’Éternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession: Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi. (Daniel 9:3-7)
Nous n’avons pas écouté la voix de l’Éternel, notre Dieu, pour suivre ses lois qu’il avait mises devant nous par ses serviteurs, les prophètes. Tout Israël a transgressé ta loi, et s’est détourné pour ne pas écouter ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu, reconnaît Daniel aux versets 10- et 11 du chapitre 9.
Dieu a été attentif à la prière sincère et solennelle de Daniel. La réponse a été claire de la part de l’ange de Dieu.
Je parlais encore dans ma prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir. Il m’instruisit, et s’entretint avec moi. Il me dit: Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence. Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l’annoncer; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et comprends la vision! Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints (Daniel 9:21-24).
Le jeûne et la prière est donc cette clé qui permet d’ouvrir le ciel. En tant que chrétien, ne croyons pas au fatalisme mais ouvrons le ciel à travers nos jeunes9et nos prières.
Amen !
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